voyage d'affaire... (kévin) [T]

Cà faisait tout juste trois jours que les jumeaux avaient pu quitter la maternité et découvrir leur maison. Ils étaient encore tout petits mais avaient atteint un poids normal. En tout cas ils étaient aptes à affronter le monde extérieur, même si Addison ne les avait pas encore fait sortir de la maison. Amy, qui était si impatiente de les voir, avait enfin pu découvrir sa petite sœur. Le petit frère, elle n’y faisait pas attention. Et la petite sœur, bah elle n’était pas trop intéressante puisqu’elle ne savait rien faire. Bref, elle était un peu déçu, elle ne pouvait pas jouer avec eux, surtout que maman criait si elle essayait de les bousculer un peu pour les faire réagir. Alors elle les observait et surtout observait ses parents quand ils s’en occupaient. C’est clair qu’elle était un peu jalouse.

Addison n’était pas ressortit de la maison depuis qu’ils étaient rentrés, Kévin avait été cherché Amy à l’école durant les trois jours. Kévin et Addie n’avait toujours pas eut de rapport mais au moins elle redormait dans le lit conjugal. Et aujourd’hui c’était le premier week-end des jumeaux à la maison. Addison c’était levée tôt, très tôt. En fait elle n’avait pas dormit plus de 3h entre les biberons des jumeaux qu’elle ne pouvait pas allaiter à cause de la césarienne qu’elle avait subit. Et puis les petits s’étaient accordés pour ne jamais pleurer en même temps, çà semblait plus drôle à tour de rôle. Et puis comme çà Addie ne dormait pas beaucoup. Oh elle aurait pu réveiller Kévin, mais çà ne la dérangeait pas tant que çà, même si elle était épuisée. Et puis à 5h, elle avait renoncé à se coucher. Elle avait été prendre sa douche avant de passer un vieux short en jean, un débardeur blanc et une chemise à Kévin par dessus. Aujourd’hui elle s’était légèrement maquillé mais c’est clair qu’elle n’était pas super sexy habillée comme çà. Cela dit çà lui allait plutôt bien quand même.

Elle descendit ensuite faire du café et préparer le petit déjeuner d’Amy. D’ailleurs la miss se leva deux heures plus tard. les cheveux dans le désordre, l’air encore tout endormit, la miss alla se coller dans les jambes de sa mère pour son câlin matinal.

_ Bonjour ma princesse… oula, t’as pas l’air bien réveillée ma puce…

Addie l’avait prise dans ses bras et Amy reposa sa tête sur l’épaule de sa maman sans trop réagir. Addison lui colla un bisou dans les cheveux en la cajolant un peu, s’installant sur une chaise. Seulement elle remarqua la petite mine de sa puce.

_ Cà va chérie ?

_ Z’ai mal à la gorge…

_ T’as de la fièvre…

Addie n’aimait pas trop çà. Non seulement elle n’aimait pas que sa fille soit malade mais en plus elle ne voulait pas qu’elle le refile aux jumeaux.

Ca faisait maintenant trois jours que les jumeaux étaient rentré à la maison et bien entendu Kévin n’avait pas très bien remarqué la différence dans le comportement d’Addison, elle était toujours aussi distante, et rester jamais trop loin des jumeaux. En tout cas c’est clair que Kévin essayait de prendre sur lui et savourer ses instants en famille, même si pour Amy, elle n’aimait pas le fait de ne pas pouvoir jouer avec sa petite sœur, faut dire qu’elle n’était pas encore assez grande.

Kévin avait beaucoup de mal à dormir ces derniers temps, Addison avait beau avoir rejoint le lit conjugal ce n’était pas pour çà qu’elle y était très souvent, faut dire que les bébés réclamaient souvent le biberon… mais Addison préférait également rester avec eux plutôt que de venir se recoucher… Kévin avait vraiment l’impression qu’elle ne lui portait plu aucune intention. Aujourd’hui était samedi, Kévin ne travaillait normalement pas, mais son patron l’avait convoqué lui et plusieurs autres collègues à une réunion assez spécial… La preuve, il eut la chance de savoir qu’il partait en voyage d’affaire. Il devait organiser un séminaire à Paris… en France, tout çà accompagné de sa secrétaire qui serait là pour l’assister. Kévin était content de pouvoir découvrir cette ville et surtout d’avoir eu la chance d’être choisit pour ce séminaire, c’était bien la preuve qu’il faisait un boulot remarquable au cabinet.

C’est vrai qu’avec les bébés ce n’était pas vraiment le bon moment pour partir, mais il ne pouvait pas refuser et puis çà lui permettrait de prendre du recul face à la situation. Kévin rentra ensuite à la maison, il avait la lourde tâche d’annoncer cette nouvelle à sa femme.

_ J’suis rentré !! s’écria-t-il en déposant sa veste et sa pochette à l’entrée.

Il alla directement à la cuisine, à cette heure ci toute la petite famille devait être debout, mis à part les jumeaux. Il retrouva alors sa fille dans les bras de sa mère… il s’avança et embrassa sa femme.

_ Bonjour mon cœur.

Puis il se tourna vers sa fille, mais fronça un peu les sourcils en voyant sa petite mine, elle n’avait pas l’air très en forme la petite.

_ Ca a pas l’air d’aller princesse ? S’inquiéta-t-il de suite.

Kévin était partit très tôt ce matin. Addison n’avait pas trop cherché à comprendre puisqu’il lui disait que c’était le boulot. Peut-être une affaire urgente, elle ne savait pas trop. Elle s’occupa des enfants et se prépara pour affronter une nouvelle journée. Ce n’était pas évident de trouver le bon rythme entre les jumeaux, Amy et Kévin. Elle n’avait pas encore trouvé le juste milieu. Elle arrivait à accorder du temps aux trois enfants mais Kévin passait au second plan. Elle s’en rendait bien compte et faisait tout son possible pour remédier à çà.

Elle était entrain de s’occuper d’Amy quand la porte d’entrée se fit entende. C’était Kévin qui rentrait. Pourtant il était tôt, cela dit çà ne la dérangeait pas, bien au contraire. Ils allaient pouvoir passer le week-end ensemble, en famille. Peut-être même qu’ils pourraient sortir un peu avec les jumeaux. Quoi que non, Amy ne semblait pas en forme, d’ailleurs elle ne courra pas jusqu’à son père. Elle resta dans les bras de sa maman à se faire cajoler. Addie répondit volontiers au baiser de son homme.

_ Bonjour chéri…

Elle regarda ensuite Amy alors que la miss faisait sa petite moue tristounette à son papa. Elle savait toujours les inquiéter pour un rien celle là, Addison y était habituée maintenant.

_ Suis malade…

_ Elle a mal à la gorge et a un peu de fièvre. Çà va passer ma puce, c’est pas grave.

Addison se leva en la gardant dans ses bras et alla lui chercher de quoi la soigner. Elle revint quelques minutes après dans la cuisine et la força à moitié à avaler les comprimés qu’elle lui donnait. Amy grimaça en lâchant un beurkkk bien sonore.et bizarrement elle fut tout de suite moins malade puisqu’elle descendit des bras de sa mère en partant en courant jusqu’à la télé…

_ Suis plus malaaaaade !!!! veut plus les médicaments pas bon !!!!

Addison éclata de rire. Un vrai clown celle là. Elle rangea les médicaments et regarda Kévin en riant…

_ J’ai toujours l’impression d’être un médecin miracle avec elle…

Elle finit quand même par reprendre son sérieux. Elle alla d’ailleurs près de son homme. Elle n’avait toujours pas ce besoin de sexe mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’avait pas envie de tendresse. Elle se cala dans ses bras, passant ses bras autour de son cou alors qu’elle lui offrit un bisou, un sourire puis d’autres petits bisous avant de reprendre plu sérieusement.

_ Alors qu’est-ce qu’ils te voulaient pour te faire venir un samedi matin aussi tôt ?

Kévin avait normalement le week-end de repos, mais son patron n’avait pas l’air d’aller dans ce sens puisqu’il rappela Kévin pour une réunion exceptionnelle dans la matinée… alors forcément Kévin y alla, quelques peu intrigué tout de même, il avait peur de ce que pouvait lui dire son patron. Et finalement ce n’était qu’une bonne nouvelle, il voulait prévenir tout le monde que Kévin et Abby allaient devoir s’absenter et que pendant cette absence ces collègue devront s’occuper de ses dossiers…

En tout cas maintenant il ne restait plus qu’à prévenir sa petite famille, en tout cas Kévin était content qu’on pense à lui, même si ce n’était pas vraiment le bon moment… quoi que, au contraire, c’était peut-être le moment idéal. Il rentra alors à la maison après la réunion, et alla dans la cuisine embrassant sa femme. Il remarqua de suite la petite mine de leur fille, bien entendu il s’inquiéta, un vrai papa poule celui-ci.

Il laissa Addison s’occuper alors de leur fille, dans ces situations c’était la plus qualifié. Kévin ne put s’empêcher de rire quand Amy se mit à pousser quelques beurk alors qu’Addison la forcer à avaler quelques médicaments. Bizarrement quelques secondes plus tard, la petite se sentait déjà beaucoup mieux… comme si les antibiotiques pouvaient agir aussi rapidement.

_ En tout cas si seulement c’était tout le temps comme çà, un médicament et hop çà mieux ria-t-il.

Il se laissa faire alors qu’Addison vint se coller à lui, il passa ses mains autour d’Addison content de pouvoir l’avoir quelques instants pour lui… il répondit bien évidemment à tous ses baisers, il les savourait. Elle en vint vite à le questionner à propos de cette réunion…

_ A vrai dire, le patron voulait me dire que je devais partir en voyage d’affaire la semaine prochaine… et ce pendant 4 jours commença-t-il à lui dire avant d’ajouter un complément d’informations. On part jeudi prochain pour Paris…

Amy s’était le petit clown de la famille, un vrai phénomène. Elle adorait faire croire qu’elle était beaucoup plus malade qu’elle ne l’était réellement, c’était juste pour attirer l’attention, surtout maintenant qu’il y avait les jumeaux, en étant malade c’était s’assurer que papa et maman ne l’oublie pas. Seulement comme d’habitude maman lui donna des médicaments et çà elle détestait. Alors comme par magie, bah elle n’était plus malade du tout. Addison en ria de bon cœur avec Kévin.

_ Je savais bien qu’elle nous jouait la comédie… ria t’elle…

Elle alla ensuite se coller à son homme. Elle avait envie qu’il prenne un peu soin d’elle ou inversement. Elle voulait juste se faire cajoler un petit peu. Les moments de tendresse revenaient peu à peu entre eux. Fallait que le quotidien se remette en place, forcément çà mettait du temps. Elle le questionna sur cette réunion très matinal en plein week-end. Elle se demandait bien pourquoi son patron l’avait convoqué si tôt. Elle le regarda et eut de suite une petite moue triste et boudeuse quand il lui parla d’un voyage d’affaire de 4 jours. Çà voulait dire 4 jours sans lui à se débrouiller seule avec les trois enfants. Çà n’allait pas être simple. Mais quand il lui parla de Paris, ses yeux s’illuminèrent. Pendant quelques secondes elle oublia les enfants. Il venait de dire « on ». un sourire s’imprima vite sur son visage alors qu’elle parraissait aux anges. Il savait qu’elle avait toujours rêvé d’aller à Paris.

_ Tu m’emmène à Paris ? t’es sérieux ?!

Elle avait resserré ses bras autour de son cou et ne résista pas à l’envie de venir l’embrasser en souriant de bonheur. Un vrai baiser amoureux, il le méritait bien.

Amy adorait se faire remarquer, çà çà l’avait toujours été, elle aimait que les gens la remarque et qu’on parle d’elle alors forcément jouer les malades pour elle, c’était un moyen de porter toute l’attention sur elle et non sur les bébés qui eux, récoltés sans doute plus d’attention qu’elle ces derniers temps, bien que Kévin essayait d’équilibrer les choses. En tout cas çà les firent rire de voir qu’Amy avait jouer la comédie.

_ Moi je crois bien que je n’arriverais jamais à ne pas m’en faire pour cette petite, je ne pense pas au fait qu’elle puisse jouer la comédie ria-t-il.

Il eut ensuite le loisir de pouvoir avoir sa femme tout contre lui, c’était vraiment très agréable sachant qu’elle ne faisait plus çà depuis un bon moment maintenant… alors pas de sexe, ni de câlin pendant deux mois c’était très dur pour Kévin. Elle le questionna à propos de sa réunion si subite, Kévin se lança alors à lui dire. ;. Et remarqua de suite que çà n’avait pas l’air de lui faire très plaisir qu’il s’absente 4 jours…il était content qu’elle réagisse comme çà, le contraire l’aurait blessé. Il se mit ensuite à parler de Paris, et là Addie eut une réaction dont il n’attendait pas… d’ailleurs il mit quelques secondes à réagir alors qu’elle l’embrassait… un baiser comme il n’en avait pas eut droit depuis 2mois… il se laissa faire avant d’arrêter.

_ Quoi ?... Non Addie… je ne peux pas t’emmener à Paris, c’est un voyage d’affaire, je risquerais de ne pas être là très souvent et en plus il y a les enfants… expliqua-t-il calmement, mais çà ne justifier pas le fait qu’il ait employé un « on » .

C’était toujours très marrant de voir qu’Amy pouvait jouer la comédie juste pour se rendre intéressante. Elle aimait qu’on prenne soin d’elle et qu’on n’a d’yeux que pour elle. Çà les fit bien rire parce que bien évidemment dès qu’il y eut des médicaments à prendre, Amy retrouva la forme en un temps record. Ils en riaient bien.

_ C’est pour çà qu’elle arrive toujours à t’avoir… ria t’elle…

Puis elle alla se coller à son homme. Elle avait envie d’un peu de tendresse. Les enfants allaient mieux maintenant et passer tout son temps avec des bébés ou une petite fille de 5ans, ce n’était pas l’idéal, elle avait besoin de parler avec des adules aussi. Et Kévin était là pour çà. Pour çà et pour les petits gestes tendres. Elle chercha à savoir ce qu’il avait été faire au travail si tôt. Apparemment c’était pour une mauvaise nouvelle puisqu’il lui apprit qu’il allait devoir partir pendant 4 jours… à Paris ! Et quand il parla d’un « on », elle se laissa vite emporter par le bonheur. Çà faisait des années qu’elle rêvait d’y aller. Ils en avaient déjà parlé mais jamais ils n’y avaient été. Alors elle lui sauta au cou et l’embrassa comme elle ne l’avait pas fait depuis un bon moment. Elle était heureuse. Malheureusement Kévin mit vite fin à cet enthousiasme. Elle le regarda en coupant le baiser. Elle se sentit soudain très conne et c’est clair qu’elle était déçue.

_ Oh… oui bien sûr, il y a les enfants.

Elle venait de bien se taper l’air con là. Croire qu’il l’emmènerait à Paris alors qu’il y allait seule pendant qu’elle s’occuperait des enfants. Seulement çà lui revint en tête. Il avait bel et bien dit « on ». alors si ce n’était pas elle, qui est-ce qu’il impliquait dans ce « on » ? D’habitude quand ils disaient « on », ils parlaient d’eux, pas de quelqu’un d’autre.

_ Mais tu a dis tu partais jeudi en disant « on », tu y vas avec qui ?

Elle s’attendait à son patron ou un collègue. Quelqu’un qui doit apprendre autant que lui ou un supérieur.

Amy savait y faire pour faire son intéressante, en tout cas avec son père çà marchait à chaque fois, il tombait dans le panneau dès que la petite cherchait un peu plus d’attention, parce que lui, papa poule comme il était, sa fille c’était sacré alors forcément au moindre bobo il s’inquiétait. Là il dut bien accepter le fait qu’Amy avait bien jouer d’eux.

_ J’y peux rien, j’aime pas quand les gens que j’aime ne sont pas bien souffla-t-il sincèrement.

Ca c’était bien vrai, il avait çà en horreur, en tout cas il apprécia tout particulièrement le fait qu’Addison vienne volontairement se mettre tout contre lui pour partager quelques instants dans les bras de l’autre… et même quelques bisous. Mais çà ce fut avant que Kévin doive lui annoncer la mauvaise nouvelle… il devait s’absenter pendant 4 jours, mais bizarrement quand il parla de Paris, Addison crut qu’il allait l’emmener avec lui, mais elle oubliait les enfants dans l’histoire, en tout cas quand il le lui rappela… et lui dit clairement qu’il ne pouvait pas l’emmener, il remarqua très bien qu’elle semblait déçue.

_ Crois moi mon cœur, je pourrais t’emmener je le ferais, je sais bien à quel point tu rêverais de visiter cette ville…

Oh çà oui il le savait, il avait d’ailleurs souvent voulu lui offrir des billets d’avion direction Paris… Seulement à chaque fois quelque chose venait les perturber, soit le boulot, soit à cette époque c’était Amy, soit leur séparation… bref. Addison le reprit tout de même en faisant allusion au faite qu’il ait énoncer un « on »… alors là, il ne voyait pas comment réparer son erreur, il allait devoir lui dire la vérité… inutile de dire que c’était ce dont il appréhendait le plus ;

_ En faite, j’y vais avec Abby…apparemment mon patron a déjà pris toutes les réservations pour nous, il voulait quelqu’un avec moi pour m’assister…

C’était toujours amusant de voir Kévin tomber dans le piège à chaque fois. Addison se moquait souvent de lui à cause de sa naïveté. Papa poule comme il était, Amy n’avait pas de mal à le mener en bateau. Seulement dès qu’il y avait des médicaments en jeu, Amy guérissait en un temps record. Elle lui offrit un sourire alors qu’il lui dit ne pas aimer voir les gens qu’il aime souffrir. Çà elle le savait bien. Elle alla alors se coller à lui et le cajoler un peu en lui offrant quelques bisous. Seulement il lui apprit qu’il allait devoir partir en voyage d’affaire pendant quatre long jours. Addie n’aimait pas çà, c’était beaucoup trop long et puis elle allait galérer avec les enfants. Seulement quand il parla de Paris, elle lui sauta au cou avant de se faire gentiment remettre en place. Il ne l’emmenait pas avec lui. Elle avait toujours rêvé d’y aller avec lui, qu’ils découvrent la ville ensemble, en amoureux. Elle était déçu, il découvrirait tout çà sans elle.

_ Tu vas tout visiter sans moi… çà ne sera plus du tout pareil quand on ira ensemble…

Elle était un peu boudeuse et triste qu’il y aille tout seul. Quoi que non, il n’y allait pas seul puisqu’il avait dit « on ». elle chercha à en savoir plus tout en le regardant. Elle voulait savoir. Et quand il lui dit y aller avec Abby, elle eut l’impression qu’il se foutait d’elle. Elle se décomposa sur place en l’écoutant. Et elle ne tarda pas à se détacher de lui. Elle n’était pas contente çà c’est clair.

_ Tu pars en voyage à Paris avec ta secrétaire ?... oh non, pardon… avec ton « amie » je voulais dire…

Elle était jalouse çà c’est clair. Elle n’accepterait pas qu’il parte avec cette fille. Elle savait très bien qu’en quatre jour, Abby réussira très bien à le foutre dans son lit, surtout qu’il était super excité en ce moment.

Kévin était adorable dans son genre et bien entendu il tombait toujours dans le panneau, Amy savait très bien y faire avec lui, en même temps il adorait s’occuper d’elle donc ce n’était pas non plus un problème là-dessus…Amy partit ensuite regarder la télé alors qu’’Addison et Kévin se retrouvèrent un peu seul, il apprécia sincèrement de l’avoir près de lui quelques instants, seulement il était dans l’obligation de lui annoncer une mauvaise nouvelle… Il allait devoir s’absenter pendant 4 jours, ce qui était énorme pour eux… même si étant donné ces derniers temps çà ne changeait pas vraiment de d’habitude, ils ne se voyaient pas tellement. Bien entendu Addison fut déçu qu’il ne l’emmène pas avec lui.

_ J’y vais pour le travail Addie, j’aurais sans doute même pas le temps de sortir parcourir la ville…entre les séminaires de prévu et le décalage horaire…

Il tenait aussi à la rassurer parce que bien entendu il avait toujours en projet de partir découvrir cette ville avec elle en amoureux…Mais bon dans le moment présent il fut obliger de lui dire qui était la personne qui l’accompagnait, il se montra honnête et parla d’Abby. Seulement Addison se montra de suite jalouse en se détachant de lui, portant il n’y était pour rien là dedans, il ne comprenait même pas pourquoi elle le prenait aussi mal.

_ Addison…je bosse avec elle, c’est normal que le boss veuille que ce soit elle qui m’assiste… je n’y suis pour rien, on a tous les deux était surpris… Et puis c’est juste un voyage d’affaire.

C’est vrai qu’avec Abby au moins il était certain qu’elle arriverait à lui changer les idées, parce qu’en ce moment ce n’était pas non plus la réjouissance absolue dans son couple… Addison faisait à peine attention à lui et il le vivait très mal.

Addison se rapprochait de son homme peu à peu. Maintenant que les enfants étaient à la maison c’était plus simple, même si elle n’avait pas encore trouvé le bon rythme. Tout contre lui elle s’enthousiasma tout d’abord pour ce voyage à Paris. Elle avait cru qu’il allait l’y emmener. Après tout il avait dit « on », donc elle s’était tout naturellement inclue dans le lot. Elle fut déçue quand il lui dit qu’elle ne viendrait pas avec lui. Elle rêvait de découvrir Paris avec lui, en amoureux. Là, çà n’aurait plus du tout la même saveur quand ils iront, il aura déjà tout vu.

_ T’y sera quand même. J’ai le droit de te détester pour çà ?

Elle plaisantait. Elle ne voulait pas le détester mais c’est vrai que çà l’embêtait qu’il aille à Paris sans elle. Mais le pompon se fut quand il évoqua Abby. Alors c’était elle qui allait l’accompagner ? Addie vit rouge tout de suite. Il partait en vacance avec sa secrétaire, n’importe quelle femme détesterait çà mais c’était encore pire, il y avait un truc entre eux et Addie le savait depuis le début. Elle refusait de les laisser partir ensemble.

_ Juste un voyage d’affaire ??!! s’énerva t’elle… tu pars en tête à tête avec une femme superbe qui n’a d’yeux que pour toi ! autant la sauter directement chez nous, çà t’évitera de te taper les milliers de kilomètre pour aller en France !... oh oui, mais c’est vrai qu’avec les enfants et ta femme dans les parage, ce n’est pas idéal comme vacances en amoureux !

Là elle criait. Elle était énervée, jalouse et apeurée qu’il parte avec une autre. Elle s’était complètement éloignée de lui. Elle finit par le regarder de nouveau, d’un regard dur et extrêmement jaloux.

_ Je refuse que t’y aille.

Kévin avait très mal vécu cet éloignement de la part de sa femme du jour au lendemain, ce n’était même pas qu’il avait fait quelque chose de mal… non, elle l’avait simplement mis au second plan très naturellement d’ailleurs. C’était quelque peu dégradant et frustrant aussi pour le jeune homme puisqu’Addison n’avait pas cessé de le repousser ces derniers temps. En plus là il lui apprenait qu’il partait pour Paris, il pouvait comprendre sa déception face à çà, il connaissait son envie d’aller dans cette ville depuis toujours.

_ Tu as le droit de me détester, mais qu’un tout petit peu, parce que je compte bien me faire pardonner en te ramenant plein de souvenir… souffla-t-il tendrement.

Il aurait bien voulu que sa petite l’accompagne mais c’est vrai que c’était impossible dans ce genre de situation, il ne partait pas là haut pour se détendre. Seulement en apprenant qu’il partait avec Abby, sa secrétaire, Addison changea direct de comportement, c’est fou comme elle pouvait être jalouse d’Abby. D’ailleurs elle se détacha de lui en se mettant à s’énervait, haussant la voix, ce que Kévin ne comprenait, il n’aurait jamais cru qu’elle puisse réagir comme çà, certes il savait qu’elle ne sauterait pas de joie mais quand même. Elle était blessante dans ses propos, surtout que Kévin n’avait rien fait de mal ou de suspicieux pour que sa jalousie soit aussi développée.

_ Non mais tu entends ce que tu dis ? C’est absurde Addison, je ne comprend pas pourquoi tu te met à chaque fois dans de tel état quand on parle d’Abby, tu n’as aucune raison de réagir de la sorte, je ne t’ai jamais fait quelque chose qui puisse te faire penser que je te tromperais…comment peux-tu avoir si peux confiance en moi ? S’énerva-t-il à son tour, faut dire qu’elle exagérait là.

Il ne l’avait jamais vu ce mettre dans un tel état, en tout cas ses paroles étaient loin d’être digérés aussi facilement… voilà que maintenant elle lui interdisait de partir.

_ Je suis obliger d’y aller Addison… c’est pour mon travail ! Dit-il assez fermement, il avait aucune envie de refuser d’y aller déjà que l’affaire qu’il avait tant voulu lui était passé sous le nez… hors de question de se faire une nouvelle fois mettre de coté.

Addison boudait un peu, elle voulait aller à Paris elle aussi. Ce n’était pas juste qu’il y aille seul. Elle n’aimait pas çà et elle le lui fit bien comprendre. Elle se faisait un peu boudeuse et tristounette. C’est là qu’on remarquait de qui tenait Amy pour faire çà. C’était marrant.

_ Quel genre de souvenir ?

Bah oui, il parlait de cadeau là, Addison adorait les cadeaux, surtout si çà venait de Paris et des boutiques de mode hyper chère. Bien évidemment la bonne ambiance retomba direct quand il lui parla d’Abby. Çà changeait tout à l’histoire çà. Depuis quand les secrétaires se faisaient payer des voyages à Paris ??? Addison s’énerva de suite et quand elle était jalouse, elle s’emportait très très vite. Elle se mit à parler assez durement. En fait elle avait l’impression qu’il s’éloignait. C’est comme s’il lui disait partir en week-end prolongé avec sa maitresse.

_ J’ai confiance en toi mais pas en elle ! vous ne partez qu’à deux ?... elle va… elle est dingue de toi Kévin ! je suis certaine qu’elle est déjà entrain de choisir ses déshabillés pour le week-end. Mets-toi à ma place un peu, t’accepterais que je parte seul avec Paul peut-être ??!!

Dans sa jalousie, elle finit par lui interdire d’y aller. Ce n’était pas juste de lui dire çà mais là elle avait vraiment peur pour leur couple. Elle le regarda, de son air autoritaire et continua sur sa lancé.

_ Si tu y va, ce n’est même pas la peine de rentrer.

Elle ne le pensait pas, çà c’est certain. Mais elle avait peur de ce qui pourrait se passer là bas.

Kévin pouvait parfaitement comprendre sa petite femme, elle était triste à l’idée de ne pas pouvoir le suivre à Paris, Kévin aurait vraiment voulu partager tout çà avec elle, elle était bien la seul avec qui il voulait partager ce genre de chose surtout que cette ville était renommé pour être la ville des amoureux…elle se fit boudeuse et tristounette, chose qu’il n’aimait pas de trop…

_ Beaucoup beaucoup de souvenirs…je pense te connaitre pour savoir exactement quoi prendre pour te faire plaisir sourit-il tendrement.

C’est vrai qu’à force il la connaissait par cœur. L’ambiance était assez bonne jusqu’à ce qu’il se mette à parler du fait qu’Abby serait présente lors de ce séjour à Paris. Bien entendu elle sera là pour l’assister, et tout comme lui, elle y va pour travailler et non pour s’amuser, même si ils allaient sans doute avoir du temps libre tout de même… Seulement Addison se mit tout bonnement à péter un câble à propos de la situation, elle se montra très jalouse et possessive.

_ Si tu avais véritablement confiance en moi tu ne me ferais pas une scène de jalousie toute les cinq minutes dès que le prénom d’Abby est prononcé…répondit-il aussitôt, il n’arrivait pas à croire ses oreilles face à ce qu’elle disait à propos des déshabillés d’Abby. On y va pour le boulot, on sera dans le même hôtel mais à des chambres différentes…je ne vois même pas comment tu peux penser à çà.

Ca y’est c’est fou çà, elle avait réussit à l’énerver, il avait été content d’apprendre qu’on lui confier ce genre de mission mais Addison était loin de l’encourager, bien au contraire elle se mit même à reparler de Paul.

_ C’est complètement différent Addison… ce type est un obsédé… il te regarde te déshabiller et toi tu trouve çà normal, je doute que tu apprécierais si les rôles étaient inversé et que je me faisais mater…

Non mais c’est pas possible quand même, à cette heure ci elle devrait être en train de le féliciter… et pas de l’engueuler, surtout que ce n’était même pas justifier, il n’avait jamais commis un seul faux pas. Elle en vint ensuite à lui poser un ultimatum, chose que détestait Kévin… elle lui disait clairement de choisir entre ne pas partir à Paris ou ne plus rentrer à la maison… en gros elle le quitterait si il allait à Paris.

_ C’est peut-être çà que tu cherches après tout… que je quitte cette maison après tout çà expliquerait pourquoi tu m’as autant évité durant ses deux derniers mois. Je partirais à Paris Addison, que çà te plaise ou non…il est hors de question que je laisse filer une nouvelle fois un projet important dans mon boulot… tu devrais être contente pour moi… mais au lieu de çà tu préfère me lancer un ultimatum… lâcha-t-il énervé.

Kévin essayait de la réconforter comme il le pouvait en lui parlant de souvenir. Elle eut même un petit sourire quand il lui dit lui en ramener beaucoup et qu’il savait ce qui lui plairait. C’est vrai qu’il était le mieux placé pour savoir quoi lui prendre. Seulement elle était triste de ne pas faire partit du voyage. Surtout qu’en plus c’était la première fois qu’ils seraient séparés autant de temps. Mais bien entendu, tout changea quand il parla d’Abby. Il ne partait pas seul, il ne partait pas avec un autre avocat. Il partait avec sa secrétaire sexy, jeune et dingue de lui. Inutile de dire qu’Addison avait peur de tout çà. Elle s’énerva et se montra très jalouse et possessive. C’était son homme, elle ne voulait pas le partager.

_ Et s’il n’y avait rien entre elle et toi, tu ne me parlerais pas d’elle toute les cinq minutes !... c’était pas faux çà. Il faut avouer que ce n’était pas normal de l’entendre parler à tout bout de champ d’Abby. Çà donnait des doutes, surtout en sachant que cette fille n’avait d’yeux que pour lui… Mais tu ne vois même pas qu’elle te mate à longueur de journée ! Paul a arrêté de me mater à la minute même où il a vu cette cicatrice sur mon ventre, tu n’as plus à te soucier de çà, je ne l’attire plus du tout !

Elle disait vrai. Sa cicatrice, placé juste sous l’élastique de sa petite culotte ne se voyait pas si elle n’enlevait pas sa culotte mais Paul avait pu la voir comme bon nombre d’interne durant les visite à l’hôpital. Addison étant patiente là, elle n’avait pas eut d’autre choix que de se laisser ausculter, même si la plupart du temps, elle s’arrangeait pour avoir Emma ou Matt pour médecin.

Elle finit par lui lancer un ultimatum. Evidemment elle avait dit çà sous le coup de la colère, elle ne le pensait pas du tout. Jamais elle ne le quitterait sans aucune preuve de ce qu’elle avançait. Mais ce que lui dit Kévin la surprit au plus haut point. Elle en fronça un peu les sourcils en le regardant…

_ Comment çà je t’ai évité ? je ne t’ai jamais évité Kévin.

Là elle ne comprenait pas du tout où il voulait en venir. Certes, elle avait repoussée ses tentatives de câlin mais elle n’avait pas eut l’impression de l’éviter, pas du tout. Puis voilà qu’il fit son choix. Il partirait quoi qu’elle fasse. Çà lui fit mal au cœur et çà s’entendit dans sa voix.

_ Je devrais être contente que tu partes à Paris avec une autre ?... c’était notre projet à nous Kévin…

Elle ne criait plus, non. Elle avait simplement le cœur gros et la gorge serrée. Elle prenait tout çà trop à cœur c’était bien çà son problème. Elle se sentait dépassée par les évènements… la naissance prématurée des enfants, sa césarienne et cette cicatrice gardée sur son corps qui avait dégouté Paul, les allergies inquiétantes de Noah et Amy qui n’acceptait pas ses petits frères et sœurs… en plus de çà elle était morte de fatigue et sentait que son couple battait de l’aile. Alors il était évident que de le voir partir à Paris, LEUR destination de rêve, avec celle qui lui courrait après, bah çà lui faisait peur.

Très sincèrement quand il avait apprit que la destination de son séminaire était à Paris, Kévin avait de suite pensé à sa femme, ils avaient toujours rêvé d’y aller tous les deux et c’est vrai qu’il s’en voulait de ne pas pouvoir l’emmener, en même temps là il ne pouvait pas vraiment faire autrement… c’était pour le boulot et non pour le loisir. Kévin lui avoua tout de même ne pas partir seul à ce voyage, il y allait avec sa secrétaire, ce qui n’était pas rien… surtout pour Addison qui péta une crise de jalousie, comme elle n’en avait encore jamais fait.

_ Je ne parle pas d’elle à longueur de journée Addison, seulement tu me poses des questions sur mon boulot et tu m’excusera mais Abby fait partie de mon boulot, je n’ai pas envie de te cacher quelque chose alors je te parles de tout mais maintenant si tu veux que j’évite d’inclure Abby, je le ferais…

C’était vraiment plus fort qu’elle, il fallait qu’elle crie, ce qui bien entendu énerva Kévin surtout quand elle s mit à parler de ce Paul, à croire qu’elle le vénérait celui-ci… Il allait lui demander comment se faisait-il qu’il avait pu voir sa cicatrice étant donné qu’elle ne devait plus porter de sous vêtements pour çà, mais il se rappela qu’il était venu l’ausculter plusieurs fois.

_ Elle a beau me mater… je suis habillé moi…c’est différent !

Décidément ils arriveraient jamais à ce mettre d’accord à ce sujet, à croire qu’Abby serait toujours un problème dans leur couple, pourtant ce n’était pas faute d’essayer d’arranger les choses surtout qu’Abby n’était pas méchante, loin de là mais Addison ne voulait pas faire d’effort apparemment. Elle lui posa alors un ultimatum, ce qui était loin de plaire à Kévin qui parla alors du fait qu’elle l’ait évité, bien entendu elle fit celle qui ne comprenait.

_ Ne fais pas semblant de ne pas comprendre Addison…depuis la naissance des jumeaux c’est limite si tu ne fais pas comme si je n’existais pas…je peux parfaitement comprendre que tu veuille t’assurer que les jumeaux aillent bien mais une équipe de médecins les surveillaient, pendant moi et Amy étions ici, espérant que tu daigne rentrer à la maison… Sans parler qu’à chaque fois que j’essaie de t’embrasser ou de faire quelque chose de plus poussé… tu me repousse…

C’est vrai que Kévin se posait tout un tas de question face à cet éloignement qu’elle avait construit peu à peu entre eux .

_ Non !!! Tu devrais être contente parce que j’ai été choisit parmi tous les avocats pour faire ce séminaire…j’ai été choisit parce que j’ai bosser dur Addie…Je suis bien d’accord que Paris était dans nos projet… et alors ? Ca ne va pas changer parce que je dois m’y rendre pour affaire… j’aurais sans doute beaucoup de boulot et je risque de ne pas quitter souvent la chambre d’hôtel…

Bien entendu il voulait retourner à Paris avec Addison cette fois et parcourir cette ville si romantique… c’était toujours l’un de ses rêves de pouvoir l’emmener là bas.

Addison était fantastique comme femme mais c’est clair que comme tout le monde, elle avait de sérieux défauts. La jalousie était probablement ce qui lui posait le plus problème. Depuis qu’elle avait rencontré Abby, elle n’arrivait pas à faire autrement que d’avoir peur pour leur couple. D’autant plus que Kévin l’adorait et la considérait bien plus qu’une secrétaire. Et il fallait être lucide, Abby avait le physique que toute femme voudrait avoir. Elle incarnait au mieux la secrétaire sexy et aguicheuse que tout homme rêve d’avoir au bureau. Et en plus de çà elle était dingue de Kévin et l’avait clairement dit à Addison lorsqu’ils étaient séparés. Mais çà Kévin s’en foutait. Il ne semblait pas voir à quel point tout çà lui foutait la trouille.

_ Pourtant t’as des tas d’autres collègues et je n’entends jamais parler d’eux ! Abby ne fait pas partit que de ta vie professionnel, tu pourrais au moins l’admettre !

Elle n’avait jamais piqué de crise aussi forte que celle là. En même temps, il n’était jamais partit avec une autre. C’est clair que çà donnait des doutes et que çà faisait peur pour leur couple. En plus de çà, elle ne savait pas comment elle allait faire toute seule avec les enfants. Ils en vinrent à parler de Paul brièvement puis il bifurquèrent sur les deux mois qui venaient de passer. Apparemment elle avait loupé quelque chose et Kévin s’empressa de lui faire part de ce qu’il vivait.

_ Je rentrais dès que je le pouvais, je… je n’ai pas été capable de les porter assez longtemps pour qu’ils aillent bien Kévin, je ne pouvais pas en plus les laisser tout seuls là bas !... elle ne lui avait jamais parlé de cette sensation désagréable de ne pas avoir pu protéger ses petits assez longtemps. Elle s’en voulait de ne pas avoir pu mener ses deux grossesses à terme. Et avec les jumeaux s’étaient encore pire… et quand il lui parla du manque de sexe, Addison le regarda, visiblement surprise qu’il lui reproche çà… Je… tu m’en veux parce qu’on n’a pas couché ensemble depuis deux mois ?! je suis désolée Kévin, je, çà doit être les hormones j’en sais rien mais je n’en ai pas envie…

Au moins elle était honnête avec lui. Mais maintenant qu’il en parlait elle allait sans doute en parler à son médecin. Et puis çà lui faisait encore plus peur. Kévin n’avait pas couché depuis deux mois et il partait avec une bombe sexuelle en France. Addie eut subitement encore plus peur et elle se radoucit, tout autant qu’elle eut mal au cœur.

_ Je suis fière de toi… avoua t’elle tristement en baissant un peu les yeux…mais je ne veux pas aller à Paris si tu y as déjà été avec une autre…

Addison ne savait pas vraiment se contrôler concernant sa jalousie, et c’était de pire en pire avec le fil du temps ce qui était plutôt bizarre étant donné que Kévin n’a jamais fait un seul faux pas durant qu’il était marié… c’était d’ailleurs çà qu’elle ne comprenait pas… lui il avait plus de raison à s’en faire étant donné la situation et fait qu’elle puisse craquer aussi facilement en se basant sur de simples suppositions.

_ Ce ne sont que des collègues je ne travailles pas avec eux, à part pour avoir un conseil, mais autrement dans le boulot chacun s’occupe des affaires dont ils ont été attribué. Et je ne te l’ai jamais caché Addison… Abby n’est pas seulement une collègue de travail certes… c’est une amie, rien qu’une amie.

Voilà que maintenant Addison se mettait à lui faire un ultimatum, soit il choisissait Paris, soit c’était sa famille, il détestait çà…il en profita alors pour lui dire ce qu’il avait sur le cœur, commençant déjà par le fait qu’elle ce soit éloigner comme çà durant ces deux derniers mois.

_ Ce n’était pas de ta faute Addison…Tu as fait ce que tu pouvais pour les garder à terme…et tu sais très bien que tu ne les laisser pas tout seul… y’avait des tas de médecins, des amis à toi… Emma ou même Matt pour veiller sur eux.

Une chose en amenant une autre, Kévin se mit alors à parler du fait qu’Addison n’avait pas arrêter de le supporter depuis plus de deux mois, apparemment elle ne s’en était même pas rendu compte pourtant elle l’avait fait à chaque moment qu’il commençait à la caressa, elle le repoussait, au début çà ne le dérangeait pas mais à force son ego en prenait un coup.

_ Je ne t’en veux pas Addison…je me pose simplement des questions Addison.

C’est vrai que en restait pas moins d’un homme alors forcément il avait des besoins et le sexe lui manquait, sa femme lui manquait énormément mais çà elle n’avait pas l’air de bien comprendre. C’est vrai que ce n’était donc pas le bon moment pour partir à Paris avec une autre femme.

_ Je peux t’assurer que si j’avais le choix je préférerais y aller avec toi mon ange, tu dois me croire…je ne veux pas qu’on change nos rêves pour autant.

Addison s’emportait facilement, ce n’était pas juste envers Kévin mais s’était plus fort qu’elle. Elle était jalouse et avait peur de la complicité qu’il avait avec sa secrétaire. N’importe quelle femme aurait peur de çà. Elle savait bien qu’il ne la considérait que comme une amie, mais Abby c’était différent, elle voulait Kévin coute que coute. Addison s’en était déjà rendu compte et le savoir seul avec elle, dans un autre pays, 24h/24 ensemble. Elle avait peur.

_ Elle ne te considère pas comme une amie !

De fils en aiguille, Kévin en vint à parler de cet éloignement qu’elle avait instauré entre eux durant les semaines où les enfants avaient été à l’hôpital. Addison lui confia alors la façon dont elle voyait les choses. Elle se mettait responsable de leur état. Pour elle, c’était de sa faute et c’était donc son devoir de rester constamment avec eux.

_ Ils ne les connaissent pas, que çà doit Matt ou Emma, les enfants ne les connaissent pas… je suis leur mère, je les ai porté, ils connaissent ma voix, mon odeur. Il n’y a que moi qui pouvait les rassurer là-bas. Je ne voulais pas qu’ils soient seuls. J’ai pas assurée pour la grossesse, je voulais me rattraper.

Voilà maintenant qu’il évoquait cette abstinence de plus de deux mois. Addison savait bien qu’ils n’avaient pas couché ensemble depuis un bon moment mais elle n’en ressentait pas le besoin. Elle n’en avait pas envie. Et là elle se rendait compte que Kévin en souffrait.

_ Des questions ? quel genre de question ?... c’est fonctionnel Kévin, j’en parlerais à mon médecin. Çà reviendra, tu verras…

Bah oui, il ne fallait pas qu’il pense que le problème vienne de lui. C’était faux. Par contre c’est clair que ce n’était pas le bon moment pour qu’il partent en voyage avec une autre femme, très sexy qui plus est. Çà lui fit encore plus peur et elle finit par en baisser les yeux. Après la colère, c’est l’émotion qui arriva. Elle sentit les larmes monter à ses yeux.

_ T’es vraiment obligé d’y aller ?

Kévin n’aurait jamais cru qu’Addison puisse s’emporter autant face à tout çà, c’est vrai qu’elle se montrait toujours assez jalouse quand il s’agissait d’Abby, mais là elle se mettait de suite à crier et forcément elle disait des choses assez blessantes, insinuant ainsi qu’il s’envoyait en l’air avec sa secrétaire chose qu’il n’avait jamais fait… il n’avait nullement l’intention de le tromper et pourtant elle, elle semblait le penser.

_ Et alors ? Tout ce qui compte est ce que moi je pense…Abby ne m’intéresse pas, c’est juste une amie et çà restera une amie…

Il en profitait pour mettre un peu les choses aux claires… kévin profita de ce moment pour lui faire remarquer son éloignement, c’est vrai que depuis la naissance des enfants c’était un peu comme si elle le faisait passer au second plan pour tout et ne faisait même plus attention à lui.

_ Tu n’as pas à te faire rattraper de quoi que ce soit Addison… des grossesses prématuré, çà arrive tout les jours, ce n’était pas de ta faute.

Il se mit ensuite à parler d’un gros problème… enfin c’était un gros problème pour lui parce qu’apparemment Addison n’avait rien ressentit de ce manque de sexe entre eux… elle n’en ressentait pas le besoin, faut dire que c’était fort agréable d’entendre ce genre de choses.

_ Et si ce n’était pas fonctionnel ? Et si c’était de ma faute ???

A vrai dire c’est vrai qu’au bout d’un moment, à force de se faire remballer à chaque fois, tout çà lui faisait un peu peur, peur que le problème vienne de lui. Et puis y’a pas à dire, il commençait à être en manque un peu, mais bon… Il la regarda quand elle se mit à lui demander si il était obliger d’y aller.

_ Bien sur que je suis obliger d’y aller…Les réservations sont faite et le patron a déjà parlé de moi à certaines personnes travaillant là bas… je me dois d’y être.

Addison était jalousie et là elle était oblige de réagir. Il partait en week-end prolongé avec une autre femme, elle n’aimait pas çà, surtout que cette autre femme n’était autre qu’Abby. Celle qui est dingue de Kévin et qui ne rêve que de s’envoyer en l’air avec lui. Inutile de dire qu’elle voyait rouge à ce moment précis. Elle le regarda alors qu’il lui disait qu’Abby n’était qu’une amie et qu’elle le resterait. Elle ne demandait qu’à le croire mais elle avait peur de ce que cette fille était capable.

Ils en vinrent ensuite à parler de cet éloignement qu’ils vivaient. Çà allait mieux maintenant que les jumeaux étaient à la maison mais Kévin semblait ne pas comprendre le besoin qu’elle avait eut de devoir rester constamment près d’eux. C’était une réaction typiquement maternelle.

_ Mais j’ai eut deux grossesses prématurées ! je ne suis pas capable de les porter neuf mois comme toutes les bonnes mères. C’est de ma faute !

Elle s’en voulait, çà c’était certain. Elle se tenait pour responsable de l’état des enfants. Aujourd’hui ils allaient bien mais ils avaient du rester deux mois en couveuse et çà ce n’était vraiment pas marrant, ni pour les petits, ni pour la famille. Et puis Kévin semblait beaucoup s’inquiéter de cette abstinence sexuel. Elle avait l’impression qu’il cherchait à lui faire passer un message. Peut-être se sentait-il en manque. Peut-être qu’il ne voulait plus attendre. Elle le regarda, visiblement surprise qu’il puisse penser que çà vienne de lui.

_ Bien sur que non ce n’est pas de ta faute ! tu es parfais Kévin, pourquoi tu me dis çà ? je te promets que çà reviendra. On ne restera pas comme çà pour toujours, je te le jure.

Là elle avait sérieusement peur. Il lui faisait comprendre qu’il avait besoin de sexe, qu’il en avait marre d’attendre et qu’en plus de çà il pensait que çà venait de lui… rajoutez à çà le fait qu’il parte à Paris avec la plus sublime des secrétaires qui puisse exister. Une secrétaire qui ne trouvera rien d’anormal en lui et qui lui montrera clairement qu’il est désirable. C’était quasi impossible qu’il s’abstienne ce week-end.

Quand il lui dit qu’il était vraiment obligé d’y aller, elle eut une larme qui coula le long de sa joue. Elle ne le regardait pas. Elle avait peur et elle en venait à se demander si ce n’était pas mieux de le satisfaire avant qu’il ne parte… même si elle n’en avait pas envie.

_ Tu ne sortiras pas avec elle, hein ? tu travailleras et quand t’auras finit, tu rentreras dans ta chambre, sans elle… tu me le promets ?

Ce n’était pas des ordres qu’elle lui disait, elle voulait juste qu’il la rassure. Juste savoir ce qu’il ferait réellement là bas. Elle ne voulait pas qu’il reste 96h d’affilées avec Abby.

Addison réagissait un peu de manière démesuré face à la situation, certes il partait avec sa secrétaire mais de là à lui taper une crise de la jalousie de la sorte et surtout lui dire des choses aussi blessantes, alors qu’il n’avait rien fait, c’était quelque peu inapproprié, surtout en connaissant ce qu’elle lui avait déjà fait. Ils en vinrent alors à parler du fait que Kévin se sente délaisser par Addison ces derniers temps à croire qu’elle cherchait à s’éloigner de lui de plus en plus.

_ Toutes les mères ne sont pas capables de porter leur enfant neuf mois, çà n’en fait pas plus des mauvaises mères…

C’est vrai, fallait qu’elle arrête de dire ce genre de chose, c’était complètement faux et absurde, comme si les mères étaient de mauvaises mères à cause de çà… ce n’était pas de sa faute, si son corps n’avait pas pu les porter plus longtemps. Bref, Kévin évoqua alors cette abstinence entre eux qui commençait un peu à faire long étant donné qu’Addison le repousser à chaque fois qu’il tentait une approche quelconque. Kévin se mettait même à douter quelque peu de lui par moment, faut dire que c’était assez frustrant…

_ Parce qu’à chaque fois que je me m’approche ou te touche un peu trop tu te met illico à me repousser… et ce depuis deux mois, alors forcément y’a de quoi se poser des questions quand même.

Ca n’en restait pas moins un homme, il avait une très belle femme à coté de lui, c’était normal qu’il veuille en profiter, mais apparemment Addison n’avait pas les mêmes envies que lui, ce qui était pourtant bien différent avant l’accouchement.

Kévin préféra être honnête avec elle et lui dire carrément qu’il était obliger d’aller à ce voyage, il n’avait pas envie d’annuler surtout qu’il serait contraint de dire une bonne excuse… et là la jalousie de sa femme n’était pas vraiment une bonne excuse. Il remarqua sa larme coulait sur sa joue. Il s’approcha alors d’elle et posa une main sur sa hanche alors que l’autre alla essuyer sa petite larme.

_ Je ne vois pas pourquoi Abby viendrais dans la chambre avec moi, tu n’as pas de soucis à avoir je te le promet… souffla-t-il calmement.

Addison culpabilisait à cause de son accouchement prématuré. Pourtant elle n’avait pas à s’en vouloir, elle avait même failli y rester alors c’est pour dire. Mais en bonne maman qu’elle était, elle ne pouvait pas s’empêcher de se sentir coupable des souffrances qu’ils avaient eut. Bien entendu Kévin protesta, il avait raison, au fond elle le savait mais elle acceptait mal de ne pas pouvoir mener une seule grossesse à terme. D’ailleurs elle baissa le regard plutôt que de répondre. Çà montrait bien le malaise que cette situation créait en elle.

Kévin en vint ensuite à parler de son éloignement, puis de cette abstinence qui semblait lui peser. Elle n’y avait pas prêté plus attention que çà jusqu’à maintenant, faut dire qu’elle était pas mal occupée. Mais là elle se rendait compte que Kévin se sentait délaissé et le voilà qu’il partait à Paris avec une autre. C’était loin de la rassurer, à vrai dire çà lui faisait encore plus peur qu’avant. Elle le regarda, se rendant compte qu’elle l’avait bel et bien repoussée depuis un bon moment maintenant.

_ Je… je n’y avais pas fait attention… je suis désolée Kévin, je ne pensais qu’aux enfants… je te promets de t’accorder plus de temps.

Elle se faisait surtout la promesse de le satisfaire avant qu’il ne parte. Elle ne voulait pas qu’il parte là bas avec deux mois d’abstinence, près à craquer dès qu’une jolie fille se pointerait dénudée devant lui. Et c’est bien ce qu’elle avait peur qu’Abby fasse. Alors elle lui demanda ce qu’il ferait là-bas. Elle ne voulait pas qu’ils aillent dans la chambre l’un de l’autre. Elle ne voulait pas qu’ils restent ensemble tout le temps. Cette fois ci elle ne repoussa pas Kévin quand il s’approcha d’elle et lui essuya ses larmes. Elle acquiesça doucement d’un signe de tête. Mais elle ne dit rien, Amy avait faim et elle débarqua timidement dans la cuisine. Elle les avait entendu crier et elle entra toute penaud en se tordant les mains.

_ Maman, pourquoi tu pleures ?

Addison se tourna vers elle quand elle se rendit compte qu’elle était là. Elle se sécha vite les yeux et lui offrit un sourire un peu triste…

_ Pour rien mon cœur… viens là chérie…

Amy avança volontiers et grimpa dans les bras de sa mère tout en offrant un petit sourire à son papa. Elle aimait bien les avoir rien que pour elle.

_ T'as grondé maman, c'est pour çà elle pleure ?

Après une telle dispute, Kévin pensa que c’était le moment de parler à Addison de ce qu’il ressentait réellement depuis quelque temps… il se sentait délaisser, Addison n’hésitait pas à l’envoyer balader à sa guise, faisant passer les bébés au premier plan et lui bien après eux. Et en plus de çà elle refusait toute avance coquine, ce qui était loin de plaire à Kévin qui en venait à se demander si ce n’était pas de sa faute tout çà. Pourtant elle lui assura que non… mais bon, çà ne l’empêcher pas d’avoir quelques doutes.

_ Penser aux enfants ne m’empêche pas non plus de penser à toi Addison…

Certes, après cet éloignement Kévin avait bien remarqué qu’Addison avait des priorités et bien entendu il n’en faisait pas vraiment partit, et puis elle pouvait très facilement se passer de lui un certain temps sans problème, elle le lui avait bien prouvé après la naissance des jumeaux.

Addison se mit ensuite à pleurer, apparemment toute cette histoire de voyage la touchait vraiment… Kévin s’approcha alors d’elle, fort heureusement elle ne le repoussa pas, c’était déjà çà. Il essuya alors les larmes de sa femme tout en essayant de la rassurer. Il voyait bien qu’elle avait besoin de çà à ce moment précis. Seulement Amy se mit à entrer dans la cuisine un peu penaud…Amy se mit à faire des suppositions fausses… Il écarta les bras pour qu’Amy vienne dans ses bras et quitte ceux de sa mère.

_ Bien sur que non je ne grondais pas maman… répondit-il tout en regardant la petite, il savait qu’il devait lui dire aussi à la petite qu’il devait s’absenter. A vrai dire mon cœur je vais avoir besoin de toi pour veiller sur maman et tes petits frère et sœurs… je vais devoir partir pendant quatre jours… lui annonça-t-il, c’était dur de quitter la maison, et surtout de ne pas pouvoir voir sa famille aussi longtemps…

C’est clair que les priorités d’Addison avaient changes. Maintenant elle n’avait pas qu’Amy, elle avait deux autres enfants à s’occuper, deux enfants assez faibles qu’ils avaient fallu surveiller jour et nuit pendant deux mois. Et contrairement à Kévin, elle n’avait pas réussit à les laisser seuls à l’hôpital plus de deux heures d’affilés. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’aimait plus son mari, c’est juste qu’elle n’avait pas encore trouvé le bon rythme. Passer de trois à cinq, çà demandait une organisation qu’elle n’avait pas encore réussit à mettre en place.

_ Je pense à toi aussi… seulement je n’ai pas assez de temps pour m’occuper de vous tous en même temps. Laisses-moi un peu de temps pour m’habituer à ce nouveau rythme.

Elle pleurait maintenant, décidément ses hormones lui jouaient encore des tours. Mais Kévin se montra tout tendre et adorable avec elle en la rassurant. Amy finit par arriver aussi. La petite les avait entendu crier et maintenant sa maman pleurait alors elle prit son père pour responsable. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’alla pas dans les bras de son père quand il l’y invita. Addison les regardait un peu tristement, restant tout contre Kévin. Amy écoutait son père et elle lui fit une petite moue toute triste quand il lui dit partir pour 4 jours.

_ Tu vas où ? et pourquoi on vient pas nous ?

_ Papa part travailler chérie. On a pas le droit de venir.

C’est clair qu’Addison en avait gros sur le cœur en disant çà à Amy. Elle lui passa une main dans les cheveux alors qu’Amy ne paraissait pas trop contente. Elle regarda son papa un peu tristement avant de reprendre.

_ Bah moi veut pas prendre soin du tit frère. Même que si tu pars, bah je demanderais à la cigogne qu’elle vient le reprendre pour le remettre au magasin des bébés !

Addison se rendit compte que ces quatres jours sans Kévin allaient être vraiment dur. entre les jumeaux qui ne font pas leurs nuits, Amy qui continue les caprices et cette peur quasi constante de se demander ce qu'il serait entrain de faire avec Abby, elle était certaine de péter un cable durant les quatre jours.